Dajcor Aluminum

Foire aux questions d'aluminium

Questions générales

Extrusion de l’aluminium : ce terme fait référence au procédé permettant de créer des formes à l’aide de billettes d’aluminium en les poussant dans l’ouverture d’une matrice (filière) de forme définie. L’extrusion peut produire des formes standards ou spécifiques selon le design et des paramètres du produit du client.

Fabrication de l’aluminium : la transformation consiste à créer des composantes d’aluminium en utilisant des procédés comme le découpage, le biseautage, l’entaillage, le perçage, le formage, le pliage, l’usinage à commande numérique (CNC), l’assemblage mécanique et le soudage.

Anodisation de l’aluminium : c’est un procédé électrochimique servant à recouvrir l’aluminium d’une mince couche d’oxyde dans le but d’augmenter sa résistance à la corrosion et d’en durcir la surface. L’aluminium peut aussi être teint dans une gamme de couleurs anodisées, lesquelles, dans la plupart des cas, sont résistantes au rayonnement UV.

Il existe trois types d’anodisation de l’aluminium : Type I, l’anodisation à l’acide chromique (AAC), et les types II et III, soit l’anodisation à l’acide sulfurique (AAS)

Type I : l’anodisation à l’acide chromique (AAC)

L’anodisation à l’acide chromique est la plus vieille méthode d’anodisation. Elle produit un film plus mince, d’une épaisseur entre 0.5 µm et 18 µm, qui est plus doux, élastique et qui possède, jusqu’à un certain point, des propriétés d’autoréparation. Il est plus difficile à teindre, mais peut servir d’apprêt avant l’application de la peinture.

Type II et III : l’anodisation à l’acide sulfurique (AAS)

Ces types d’anodisation sont les plus couramment utilisés. Le type II d’anodisation désigne les couches de moyenne épaisseur, soit de 1,8 µm à 25 µm, tandis que le type III désigne les couches de plus de 25 µm. La production de couches plus épaisses nécessite un plus grand contrôle du procédé, les couches sont formées dans un bain, réfrigéré à une température près du point de congélation de l’eau, auquel sont appliquées des tensions plus élevées que celles utilisées pour les couches plus minces. L’anodisation dure produit des couches entre 13 à 150 µm d’épaisseur. L’épaisseur de l’anodisation augmente la résistance à l’usure, la corrosion, la capacité de retenir les lubrifiants et les couches PTFE, ainsi que les isolants électriques et thermiques.

*Dajor offre le type II d’anodisation 

  • Minimise ou élimine les stries, les lignes d'ombre, les lignes d'écoulement, les défauts de surface, les courbes mineures de corrosion et de matrice.
  • Utilise des ions fluorure qui attaquent les microstructures de l'extrusion d'aluminium, ce qui entraîne une réduction ou une élimination significative des défauts de surface, fournissant une finition matte supérieure.
  • L'acide etch offre une alternative plus verte aux procédés de gravure classiques, réduisant de 90% la quantité de boues de déchets, ce qui entraîne une baisse de boue dans les sites d'enfouissement.